Après que la dernière cascade de révélation du genre ait déclenché un incendie de forêt de 10500 acres, il est temps que la tendance soit de l’histoire ancienne, suggère un égyptologue. 672m2d
La professeure Sarah Parcak est une égyptologue, archéologue et alliée trans américaine qui partage notre épuisement croissant face à l’engouement de plus en plus extravagant pour les fêtes de révélation du genre.
Au lieu de célébrer les organes génitaux de votre enfant à naître en renforçant les stéréotypes sexistes restrictifs, le professeur Parcak a une bien meilleure idée.
«Le genre révèle des fêtes, mais au lieu de faire exploser quelque chose pour voir de la fumée bleue / rose, au moment crucial, un professeur d’anthropologie émerge pour donner une conférence d’une heure sur la façon dont le genre est une construction sociale pendant que tout le monde se voit servir un gâteau arc-en-ciel», a-t-elle tweeté.
Le genre révèle des fêtes, mais au lieu de faire exploser quelque chose pour voir de la fumée bleue / rose, au moment crucial, un professeur d’anthropologie émerge pour donner une conférence d’une heure sur la façon dont le genre est une construction sociale pendant que tout le monde se voit servir un gâteau arc-en-ciel
– Professeur Sarah Parcak (@indyfromspace) 7 septembre 2020
Ou si ce n’est pas assez hétéronormatif pour vous, que diriez-vous d’un parti de révélation de genre qui reflète les différences sociétales réelles en matière de genre plutôt que des tropes déés de masculinité et de féminité?
Distribuez des portefeuilles avec de l’argent à l’intérieur, suggère-t-elle. «S’il y a un dollar à l’intérieur, c’est un garçon, s’il y a 72 cents, c’est une fille.
Au lieu de faire sauter des choses pour une fête de révélation du sexe, les futurs parents devraient distribuer des portefeuilles. S’il y a un dollar à l’intérieur, c’est un garçon, s’il y a 72 cents, c’est une fille
– Professeur Sarah Parcak (@indyfromspace) 7 septembre 2020
Le professeur Parcak n’est pas le seul à noter la nature absurde des parties de révélation de genre. Les personnes LGBT + et leurs alliés ont depuis longtemps souligné à quel point il peut être nocif de placer des attentes sexospécifiques sur un enfant avant même sa naissance.
L’activiste trans Munroe Bergdorf a soulevé la question l’année dernière sur le podcast de rencontres et de relations, Amour millénaire.
«En fin de compte, tout ce que c’est, c’est révéler les organes génitaux de votre enfant. Vous n’avez aucune idée de la façon dont cet enfant va s’identifier et il s’agit simplement de placer tous vos espoirs et vos rêves sur cet enfant en fonction de son sexe », a-t-elle déclaré.
« Vous voyez des vidéos de pères qui s’énervent lorsqu’ils découvrent qu’ils ont une fille ou des mamans qui s’énervent parce qu’ils ont un garçon … C’est bien si vous voulez célébrer la naissance d’un enfant, mais ça devrait être le priorité, tu sais?
Même la femme à qui l’on attribue le lancement de l’engouement pour la révélation du genre, la blogueuse beauté Jenna Karvunidis, appelle à la fin de la folie.
«Arrêtez d’avoir ces fêtes stupides. Pour l’amour de Dieu, arrêtez de brûler les choses pour parler à tout le monde du pénis de votre enfant. Personne ne se soucie que vous », a-t-elle écrit sur Facebook.
Ironiquement, le bébé au centre de la toute première fête de révélation de genre est maintenant non conforme au genre – prouvant à quel point le concept est vraiment inutile.
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